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Je Maintiendrai

"... Le refus de la politique militante, le privilège absolu concédé à la littérature, la liberté de l'allure, le style comme une éthique, la continuité d'une recherche". Pol Vandromme

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Tuesday, January 31, 2006



AINDA O SAQUE DO YUANMING YUAN, O JARDIM DA CLARIDADE PERFEITA

Numa idade mais romantica, lembro-me de ter lido um dia esta soberba passagem de Victor Hugo, sentado numa das pedras do que resta do Palacio de Verao. In loco a vergonha parece maior...


"... Vous me demandez mon avis, monsieur, sur l'expédition de Chine. Vous trouvez cette expédition honorable et belle, et vous êtes assez bon pour attacher quelque prix à mon sentiment ; selon vous, l'expédition de Chine, faite sous le double pavillon de la reine Victoria et de l'empereur Napoléon, est une gloire à partager entre la France et l'Angleterre, et vous désirez savoir quelle est la quantité d'approbation que je crois pouvoir donner à cette victoire anglaise et française. Puisque vous voulez connaître mon avis, le voici : Il y avait, dans un coin du monde, une merveille du monde : cette merveille s'appelait le palais d'Été. L'art a deux principes, l'idée, qui produit l'art européen, et la Chimère, qui produit l'art oriental. Le palais d'Été était à l'art chimérique ce que le Parthénon est à l'art idéal. Tout ce que peut enfanter l'imagination d'un peuple presque extrahumain était là. Ce n'était pas, comme le Parthénon, une œuvre une et unique ; c'était une sorte d'énorme modèle de la chimère, si la chimère peut avoir un modèle. Imaginez on ne sait quelle construction inexprimable, quelque chose comme un édifice lunaire, et vous aurez le palais d'Été. Bâtissez un songe avec du marbre, du jade, du bronze et de la porcelaine, charpentez-le en bois de cèdre, couvrez-le de pierreries, drapez-le de soie, faites-le ici sanctuaire, là harem, là citadelle, mettez-y des dieux, mettez-y des monstres, vernissez-le, émaillez-le, dorez-le, fardez-le, faites construire par des architectes qui soient des poètes les mille et un rêves des mille et une nuits, ajoutez des jardins, des bassins, des jaillissements d'eau et d'écume, des cygnes, des ibis, des paons, supposez en un mot une sorte d'éblouissante caverne de la fantaisie humaine ayant une figure de temple et de palais, c'était là ce monument. Il avait fallu, pour le créer, le lent travail des générations. Cet édifice, qui avait l'énormité d'une ville, avait été bâti par les siècles, pour qui ? pour les peuples. Car ce que fait le temps appartient à l'homme. Les artistes, les poètes, les philosophes, connaissaient le palais d'Été ; Voltaire en parle. On disait : le Parthénon en Grèce, les pyramides en Égypte, le Colisée à Rome, Notre-Dame à Paris, le palais d'Été en Orient. Si on ne le voyait pas, on le rêvait. C'était une sorte d'effrayant chef-d'œuvre inconnu entrevu au loin dans on ne sait quel crépuscule, comme une silhouette de la civilisation d'Asie sur l'horizon de la civilisation d'Europe. Cette merveille a disparu. Un jour, deux bandits sont entrés dans le palais d'Été. L'un a pillé, l'autre a incendié. La victoire peut être une voleuse, à ce qu'il paraît. Une dévastation en grand du palais d'Été s'est faite de compte à demi entre les deux vainqueurs. On voit mêlé à tout cela le nom d'Elgin, qui a la propriété fatale de rappeler le Parthénon. Ce qu'on avait fait au Parthénon, on l'a fait au palais d'Été, plus complètement et mieux, de manière à ne rien laisser. Tous les trésors de toutes nos cathédrales réunies n'égaleraient pas ce formidable et splendide musée de l'Orient. Il n'y avait pas seulement là des chefs-d'œuvre d'art, il y avait des entassements d'orfèvrerie. Grand exploit, bonne aubaine. L'un des deux vainqueurs a empli ses poches, ce que voyant, l'autre a empli ses coffres ; et l'on est revenu en Europe, bras dessus, bras dessous, en riant. Telle est l'histoire des deux bandits. Nous Européens, nous sommes les civilisés, et pour nous les Chinois sont les barbares. Voilà ce que la civilisation a fait à la barbarie. Devant l'histoire, l'un des deux bandits s'appellera la France, l'autre s'appellera l'Angleterre. Mais je proteste, et je vous remercie de m'en donner l'occasion ! les crimes de ceux qui mènent ne sont pas la faute de ceux qui sont menés ; les gouvernements sont quelquefois des bandits, les peuples jamais. L'Empire français a empoché la moitié de cette victoire et il étale aujourd'hui, avec une sorte de naïveté de propriétaire, le splendide bric-à-brac du palais d'Été. J'espère qu'un jour viendra où la France, délivrée et nettoyée, renverra ce butin à la Chine spoliée. En attendant, il y a un vol et deux voleurs. Je le constate. Telle est, monsieur, la quantité d'approbation que je donne à l'expédition de Chine."

Victor Hugo, lettre au capitaine Butler, Hauteville-House, 25 novembre 1861

BLOGGOMERATE

Têm de estragar tudo...
Depois dos advogados, dos arquitectos, etc. Razao tem o Jansenista.
Aqui







RIGHTEOUS FISTS

Esperem aí! Os confrades Misantropo, Jansenista e Botelho já palmilharam meio Império Britânico, do Sudão ao Tibete, atropelando pelo caminho o Gordon, o Kitchener, o Burton e o Younghusband! Eu que estava em Londres, no Oriental, onde previdentemente me pôs o Misantropo, não me refiz do vértigo e ainda vou na China dos Taiping e dos Boxers (ou Righteous Fists, como dizem os puristas sinómanos). Ora bem, quem quiser ficar pelos campos de batalha fique, mais os Mahdis malcheirosos, o Sudão de grenha retorcida, o calor, a areia, as moscas, o frio e os tibetanos a cheirarem a manteiga de yaque (é horrível, já experimentei). Eu cá – seguindo a lição do sibarita asiático que me parece ser o confrade das Combustões – agarro-me às sedas mandarínicas, abanco no Templo do Céu (lindo no Inverno…) e fico a binocular a corte Ch’ing desse fechar do séc. XIX. Duas sugestões para o efeito: a erudita e interessantíssima biografia regeneradora da Imperatriz Cixi (Sterling Seagrave, Dragon Lady), uma autêntica Teodora bizantina em versão chinesa, com instrutivos insigths sobre o que era uma corte asiática. A segunda, a não menos espantosa biografia de Sir Edmund Backhouse (Hugh Trevor-Rope, The Hermit of Peking) mais um desses crapulosos aristocratas britânicos vitorianos que o destino lançou para os confins do mundo, neste caso Pequim, onde arrastou uma vida estranha de erudito, pornógrafo, coleccionador e aventureiro. Para quem queira, Taiping, Boxers, imperialismo, decadência, exotismo e douceur de vivre a rodos…. As massas aqui não contam. Excusez-moi du peu

Monday, January 30, 2006



SEMPRE POR BOM CAMINHO...E SEGUE!

Bolívia de parabéns! Uma nova estrela no firmamento político latino-americano. As soluções indígenas estão na moda. Para quando um Tupiniquim, um Carajá ou um Tupinambá na cadeira de Lula da Silva?


POLITICAMENTE CORRECTO

A minha boa acção diária: contributo para o combate à imbecilidade. The Retreat of Reason.


AINDA OS MESTRES DO DIREITO

Recordando Antunes Varela.
Oportuna lembranca de Manuel Azinhal.

Sunday, January 29, 2006







BALTHUS II

(Vá lá Paula Rego, diga lá onde foi "buscar a inspiração"...)





BALTHUS

HOMENAGEM AO CONDE BALTHAZAR KLOSSOWSKI DE ROLA

Aqui e aqui





POMPEII

Revisita aos frescos de Pompeia ao som dos Catulli Carmina, no arranjo de Carl Orff ("Trionfi", ed. Deutshe G.). Nao ponho uns mais expressivos por me sentir prude esta manha...


LAGARTO AO SOL DA VITORIA




MAIS AINDA PELA NOITE DENTRO

Nuba & Riefenstahl

Its too darn hot...























AINDA PELA NOITE DENTRO

Sous le Ciel de Paris




PELA NOITE DENTRO

Renzo Mongiardino & Irene Nachreiner

Stepping out with my baby

Friday, January 27, 2006







HOMENAGEM A JEAN MARAIS

O meu film favorito


HOME

..E como é bom regressar a casa e ao cadeirão...


Barbaridades!

Voltando ao Dai Nippon. Era assim que eles nos viam.
Tranquilitos: não é o coelhone em férias no Japão; é um holandes.


Ousadias de Jansénio

Ele é politica, ele é historiografia... Tome lá para não ser "frondeur"...



GLOBOS!

Meu reino por dois globos!


NULLA DIES SINE LINEA
NULLA DIES SINE BLOGPOSTA
Era bom era....

"Es menester tenga paciencia quien lo leyere, pues yo la tengo para escribir lo que no sé, que cierto algunas veces tomo el papel como una cosa boba, que ni sé qué decir ni cómo comenzar..."

Santa Teresa de Ávila

Wednesday, January 25, 2006


AMANHÃ, NA HORA DA DESPEDIDA


Vá... Todos... Auld Lang Syne





POSH AGAIN

Parceiros de bridge



UDAIPUR

Lake Palace
As férias continuam... Posh they say...

Tuesday, January 24, 2006




ARTE DA FUGA - VI

Já agora... para mim.

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