Je Maintiendrai
"... Le refus de la politique militante, le privilège absolu concédé à la littérature, la liberté de l'allure, le style comme une éthique, la continuité d'une recherche". Pol Vandromme
Friday, November 30, 2007
Monday, November 26, 2007
DR.COMBUSTÕES I PRESUME?
O incrível acontece. Na outra ponta do mundo, a meio de uma jornada de trabalho penoso (acreditem) que tem arrastado e ainda vai arrastar este vosso confrade entre as modernices de Singapura em polvorosa com os grandes do mundo, e a hospitalidade metálica que, lost in translation, se espera em Tóquio. Cenário: fim de semana em Bangkok para relaxar sob a lua cheia no festival do Loy Krathong, e os milhares de flores que, deitadas ao rio com velas acesas, levam consigo rio abaixo os pensamentos ternos dos siameses. Mais cenário: felizmente sem música em altos berros, carapinhas, urros, sovacame e cheiro a cerveja nacional, noite tépida à beira rio em apinhado restaurante iluminado a giorno, gente tropicalmente bem vestida, uma jeunesse dorée, divertida e bem comportada, farangs (i.e. estrangeiros) q.b., e uma das princesas da dinastia reinante sem sirenes e seguranças vestidos na Boss. O clou: numa mesa, entre “la crema y la nata” siamesa e em cavaqueira com outro peregrino portuguet de Lisboa (com quem, aliás, já não falava há anos e que gostei de ver no seu estilo invariável de Renascença cansada) o confrade das Combustões, arrancado à bonzaria e aos pagodes onde se enterrou para estudo e erudição. Surpresa, risos e a promessa que assumi de dar contas e garantir à tertúlia que o exilado, apesar do cabelo curto, não envergou a túnica açafrão dos bonzos, está bem e recomenda-se. Ele há coisas do arco da velha…
O incrível acontece. Na outra ponta do mundo, a meio de uma jornada de trabalho penoso (acreditem) que tem arrastado e ainda vai arrastar este vosso confrade entre as modernices de Singapura em polvorosa com os grandes do mundo, e a hospitalidade metálica que, lost in translation, se espera em Tóquio. Cenário: fim de semana em Bangkok para relaxar sob a lua cheia no festival do Loy Krathong, e os milhares de flores que, deitadas ao rio com velas acesas, levam consigo rio abaixo os pensamentos ternos dos siameses. Mais cenário: felizmente sem música em altos berros, carapinhas, urros, sovacame e cheiro a cerveja nacional, noite tépida à beira rio em apinhado restaurante iluminado a giorno, gente tropicalmente bem vestida, uma jeunesse dorée, divertida e bem comportada, farangs (i.e. estrangeiros) q.b., e uma das princesas da dinastia reinante sem sirenes e seguranças vestidos na Boss. O clou: numa mesa, entre “la crema y la nata” siamesa e em cavaqueira com outro peregrino portuguet de Lisboa (com quem, aliás, já não falava há anos e que gostei de ver no seu estilo invariável de Renascença cansada) o confrade das Combustões, arrancado à bonzaria e aos pagodes onde se enterrou para estudo e erudição. Surpresa, risos e a promessa que assumi de dar contas e garantir à tertúlia que o exilado, apesar do cabelo curto, não envergou a túnica açafrão dos bonzos, está bem e recomenda-se. Ele há coisas do arco da velha…
Sunday, November 18, 2007
RETRATOS DE TRABALHO (repetido) V - BOLKONSKY
"On attendait de jour en jour à Lissy-Gory, domaine du prince Nicolas Andréévitch Bolkonsky, l'arrivée du jeune prince André et de sa femme; mais cette attente ne troublait en rien le mode d'existence établi par le vieux prince, qu'on avait surnommé, dans un certain cercle, «le roi de Prusse». Général en chef de l'empereur Paul, il avait été exilé par lui dans sa propriété de Lissy-Gory, et il y vivait depuis lors dans la retraite avec sa fille Marie et sa demoiselle de compagnie, Mlle Bourrienne. Le nouveau règne lui avait ouvert les portes de sa prison et lui avait rendu le droit de séjourner dans les deux capitales; mais il s'obstinait à ne pas quitter sa terre, ayant déclaré à qui voulait l'entendre que les cent cinquante verstes qui le séparaient de Moscou pouvaient bien être franchies par ceux qui désiraient le voir, et que, quant à lui, il n'avait besoin de rien, ni de personne. Les vices de l'humanité provenaient, disait-il, exclusivement de deux causes: l'oisiveté et la superstition. De même, il ne reconnaissait que deux vertus: l'activité et l'intelligence; et il s'occupait personnellement de l'éducation de sa fille, afin de développer en elle, autant que possible, ces deux qualités. Jusqu'à l'âge de vingt ans, elle avait étudié, sous sa direction, la géométrie et l'algèbre, et sa journée avait été méthodiquement employée à des occupations déterminées et suivies. Quant à lui, il écrivait ses mémoires, résolvait des problèmes de mathématiques, tournait des tabatières, travaillait au jardin et surveillait la construction de ses différentes bâtisses, qui lui donnaient fort à faire, car le bien était grand et l'on bâtissait toujours... Sa vie entière était réglée dans ses moindres détails avec une exactitude scrupuleuse. Il était cassant et exigeant à l'extrême à l'égard de son entourage, y compris sa fille; aussi, sans être cruel, il avait su inspirer une crainte et un respect qu'un homme vraiment méchant aurait eu de la peine à obtenir. Malgré sa vie retirée et en dehors de tout emploi officiel, aucun des fonctionnaires du gouvernement où il demeurait n'eût manqué de venir lui présenter ses devoirs et de pousser la déférence jusqu'à attendre son apparition dans le grand vestibule, à l'exemple de la princesse Marie, de l'architecte et du jardinier. Tous ressentaient du reste le même sentiment mêlé de crainte et de respect, lorsque la lourde porte de son cabinet s'ouvrait lentement pour laisser passer ce petit vieillard, avec sa perruque poudrée, ses mains sèches et fines, ses sourcils épais et grisonnants, dont l'ombre adoucissait parfois l'éclat des yeux brillants et presque jeunes encore…
Dans la haute et spacieuse salle à manger, derrière chaque chaise se tenait un domestique, et le maître d'hôtel, une serviette sur le bras, promenait une dernière fois son regard inquiet de la table aux laquais, et du cartel à la porte qui allait s'ouvrir devant son maître. Le prince André examinait attentivement l'arbre généalogique de sa famille, encadré d'une baguette d'or. Cet objet, tout nouveau pour lui, était suspendu en face d'un autre immense tableau du même genre, indignement barbouillé par un artiste amateur. Ce barbouillage représentait le chef de la lignée des Bolkonsky, un descendant de Rurik, en prince souverain avec une couronne sur la tête. André ne put s'empêcher de sourire à la vue de ce portrait de haute fantaisie qui frisait la caricature. «Ah! je le reconnais bien là tout entier!» La princesse Marie, qui venait d'entrer, le regardait avec étonnement, et ne comprenait pas ce qu'il pouvait y avoir là de risible; tout ce qui touchait à son père lui inspirait un respect religieux, qu'aucune critique ne pouvait affaiblir. «Chacun a son talon d'Achille, continua le prince André.... Avoir l'esprit qu'il a et se donner ce ridicule!...». La princesse Marie, à laquelle déplaisait la hardiesse de ces propos, allait y répondre, lorsque les pas si impatiemment attendus se firent entendre. La démarche agile et légère du vieux prince, ses allures brusques et vives contrastaient si singulièrement avec la tenue sévère et correcte de sa maison, qu'on aurait pu y soupçonner une arrière-pensée de sa part.Deux heures venaient donc de sonner au cartel, et la pendule du salon y répondait mélancoliquement, lorsque le prince parut; ses yeux brillants, pleins de feu, surplombés de leurs épais sourcils gris, glissèrent rapidement sur toutes les personnes présentes pour se fixer sur la petite princesse. À sa vue, elle fut saisie de ce sentiment de respect et de crainte que son beau-père savait inspirer à tout son entourage. Il lui caressa doucement les cheveux et lui donna une petite tape sur la nuque. «Je suis bien aise, bien aise,» dit-il. Et, l'ayant dévisagée une seconde, il la quitta aussitôt pour s'asseoir à table: «Asseyez-vous, asseyez-vous, Michel Ivanovitch.»"
Tolstoi, La Guerre et la Paix
"On attendait de jour en jour à Lissy-Gory, domaine du prince Nicolas Andréévitch Bolkonsky, l'arrivée du jeune prince André et de sa femme; mais cette attente ne troublait en rien le mode d'existence établi par le vieux prince, qu'on avait surnommé, dans un certain cercle, «le roi de Prusse». Général en chef de l'empereur Paul, il avait été exilé par lui dans sa propriété de Lissy-Gory, et il y vivait depuis lors dans la retraite avec sa fille Marie et sa demoiselle de compagnie, Mlle Bourrienne. Le nouveau règne lui avait ouvert les portes de sa prison et lui avait rendu le droit de séjourner dans les deux capitales; mais il s'obstinait à ne pas quitter sa terre, ayant déclaré à qui voulait l'entendre que les cent cinquante verstes qui le séparaient de Moscou pouvaient bien être franchies par ceux qui désiraient le voir, et que, quant à lui, il n'avait besoin de rien, ni de personne. Les vices de l'humanité provenaient, disait-il, exclusivement de deux causes: l'oisiveté et la superstition. De même, il ne reconnaissait que deux vertus: l'activité et l'intelligence; et il s'occupait personnellement de l'éducation de sa fille, afin de développer en elle, autant que possible, ces deux qualités. Jusqu'à l'âge de vingt ans, elle avait étudié, sous sa direction, la géométrie et l'algèbre, et sa journée avait été méthodiquement employée à des occupations déterminées et suivies. Quant à lui, il écrivait ses mémoires, résolvait des problèmes de mathématiques, tournait des tabatières, travaillait au jardin et surveillait la construction de ses différentes bâtisses, qui lui donnaient fort à faire, car le bien était grand et l'on bâtissait toujours... Sa vie entière était réglée dans ses moindres détails avec une exactitude scrupuleuse. Il était cassant et exigeant à l'extrême à l'égard de son entourage, y compris sa fille; aussi, sans être cruel, il avait su inspirer une crainte et un respect qu'un homme vraiment méchant aurait eu de la peine à obtenir. Malgré sa vie retirée et en dehors de tout emploi officiel, aucun des fonctionnaires du gouvernement où il demeurait n'eût manqué de venir lui présenter ses devoirs et de pousser la déférence jusqu'à attendre son apparition dans le grand vestibule, à l'exemple de la princesse Marie, de l'architecte et du jardinier. Tous ressentaient du reste le même sentiment mêlé de crainte et de respect, lorsque la lourde porte de son cabinet s'ouvrait lentement pour laisser passer ce petit vieillard, avec sa perruque poudrée, ses mains sèches et fines, ses sourcils épais et grisonnants, dont l'ombre adoucissait parfois l'éclat des yeux brillants et presque jeunes encore…
Dans la haute et spacieuse salle à manger, derrière chaque chaise se tenait un domestique, et le maître d'hôtel, une serviette sur le bras, promenait une dernière fois son regard inquiet de la table aux laquais, et du cartel à la porte qui allait s'ouvrir devant son maître. Le prince André examinait attentivement l'arbre généalogique de sa famille, encadré d'une baguette d'or. Cet objet, tout nouveau pour lui, était suspendu en face d'un autre immense tableau du même genre, indignement barbouillé par un artiste amateur. Ce barbouillage représentait le chef de la lignée des Bolkonsky, un descendant de Rurik, en prince souverain avec une couronne sur la tête. André ne put s'empêcher de sourire à la vue de ce portrait de haute fantaisie qui frisait la caricature. «Ah! je le reconnais bien là tout entier!» La princesse Marie, qui venait d'entrer, le regardait avec étonnement, et ne comprenait pas ce qu'il pouvait y avoir là de risible; tout ce qui touchait à son père lui inspirait un respect religieux, qu'aucune critique ne pouvait affaiblir. «Chacun a son talon d'Achille, continua le prince André.... Avoir l'esprit qu'il a et se donner ce ridicule!...». La princesse Marie, à laquelle déplaisait la hardiesse de ces propos, allait y répondre, lorsque les pas si impatiemment attendus se firent entendre. La démarche agile et légère du vieux prince, ses allures brusques et vives contrastaient si singulièrement avec la tenue sévère et correcte de sa maison, qu'on aurait pu y soupçonner une arrière-pensée de sa part.Deux heures venaient donc de sonner au cartel, et la pendule du salon y répondait mélancoliquement, lorsque le prince parut; ses yeux brillants, pleins de feu, surplombés de leurs épais sourcils gris, glissèrent rapidement sur toutes les personnes présentes pour se fixer sur la petite princesse. À sa vue, elle fut saisie de ce sentiment de respect et de crainte que son beau-père savait inspirer à tout son entourage. Il lui caressa doucement les cheveux et lui donna une petite tape sur la nuque. «Je suis bien aise, bien aise,» dit-il. Et, l'ayant dévisagée une seconde, il la quitta aussitôt pour s'asseoir à table: «Asseyez-vous, asseyez-vous, Michel Ivanovitch.»"
Tolstoi, La Guerre et la Paix
Saturday, November 17, 2007
Sunday, November 11, 2007
Saturday, November 10, 2007
Friday, November 09, 2007
Thursday, November 08, 2007
Pátio do Geraldes ou Quinta dos Arciprestes
POR MONTES E VALES. À VOUS DE JOUER...
O Jansenista leva-nos ao Vale do Pereiro e redondezas. Chamo à lide os olisipógrafos de serviço -- Bic Laranja, Jansenista, Exactor e Réprobo et al.-- e cada um (se estiver para aí virado...) vá de identificar um dos edifícios mais relevantes da fotografia, desaparecidos ou não. Eu já escolhi o meu, quia nominor leo...
EVERYTHING GOES
Ainda à propos de "Anything Goes" e da Porteriana abaixo, recorda oportunamente o Jansenista "a versão mais inolvidável e delirante de Anything Goes, a versão chinesa, interpretada por Kate Capshaw no início de Indiana Jones and the Temple of Doom (além de ser uma cena que é um clássico de montagem dinâmica)."
Mas não vai sem resposta ao entrar na senda cinematográfica, porque ainda há outra, desta feita no fabuloso Sleuth de Mankiewickz, sobre peça de Anthony Shaffer: "Anything Goes" (aliás depois de "Just one of those things" e "You do something to me" tb. de Porter) na música de fundo (cantada por Sam Browne?) que Laurence Olivier, como Andrew Wyke, acompanha na fabulosa cena em que prepara solitariamente a cena da degustação de caviar. À mão só tenho a cena mais acima.
E para variar a música de fundo, mas ainda dentro do mundo porteriano, a versão de "I get a kick out of you" na voz divina de Patti Lupone, já invocada pela Bomba.
My story is much to sad to be told
But practically everything leaves me totally cold
The only exception I know is the case
When Im out on a quiet spree, fighting vainly the old ennui
Then I suddenly turn and see
Your fabulous face.
I get no kick from champagne
Mere alcohol doesn't thrill me at all
So tell me why should it be true
That I get a kick out of you.
Some get a kick from cocaine
Im sure that if, I took even one sniff
That would bore me terrifically too
But I get a kick out of you
I get a kick every time I see you standing there before me
I get a kick though its clear to me, you obviously do not adore me
I get no kick in a plane
Flying too high with some guy in the sky
Is my idea of nothing to do
But I get a kick out of you.
Wednesday, November 07, 2007
PORTERIANA
“You're the Top' is one of Porter's two most popular list songs the other being 'Let's Do It'. 'In this one song', the critic for the New Yorker wrote, 'he has summarized American civilization better than any symposium of national thinkers has ever been able to do.' Its construction, which allows the 'you' to be exceptional, while the ‘I’ is always the 'bottom', gives the song a masterly contrast. The songwriter maintains freshness, unusually for Cole, by avoiding all sexual innuendoes and concentrating on the current and the greatest; but even here his choice is supremely iconoclastic - juxtaposing accepted superlatives like a 'summer night in Spain, the National Gallery, Garbo's salary' withj everyday products like 'cellophane'...”
Stephen Citron Noel & Cole. The Sophisticates
Stephen Citron Noel & Cole. The Sophisticates
Tuesday, November 06, 2007
COLE
No sítio da Bomba, arremeda-se um pé de dança ao som de Cole Porter. "Anything Goes" (peça da mais vasta composição Anything Goes, de 1934, onde se incluem outros must como "You're the Top" e "I Get a kick out of you") é indiscutivelmente uma das melhores criações de Porter. Pessoalmente -- ainda que Patty Lupone seja uma das grandes vozes da Broadway, a interpretação de Caroline O'Connor em Delovely (acima) é das melhores de sempre e dentro da ortodoxia porteriana.
Repescando um texto de outra colheita, notava que na nossa prezada tertúlia não caiam em cesto roto os laudes ao divino Porter.
Depois de dada uma volta aqui no armazém, continuo a confessar-me um purista e dou a primazia às interpretações porterianas coevas. Quem poderá esquecer as fabulosa prestações de Jeanne Aubert e Jack Whiting em "You're the top", ou as da mesma Aubert e de Ethel Merman em "I get a kick out of you"? No entanto, há excepções; o recente filme biográfico de CPorter demonstra à saciedade a possibilidade de honrar o talento com vozes modernaças: Robby Williams no seu melhor em "It's De-lovely", ou no efectivamente sublime "Beguin the Beguine" de Sheryl Crow. Todavia, inexplicável ausência de uma revisita a "You're the Top".
Um pouco mais para atrás aqui fica outra sugestão da colheita discográfica de 2003 - "The very best of Cole Porter"; não me parece que todo o elenco desta gruta de Aladino faça justiça ao estilo sofisticado de CP, mas vergo-me ao mérito do vintage de interpretações inovadoras como as de Ella Fitzgerald em "Its too darn hot" ou "You do something to me", Tony Benett em "Beguin the Beguine", Louis Armstrong "Lets do it", Anita O'day em "Just one of those things", Jeri Southern em "It's De-Lovely", ou Carmen McRae em "Everytime we say Goodbye". Infelizmente só faz falta nessa rodinha de plástico uma que outra sublime interpretação da injustamente esquecida Patty Lupone, devidamente incluída noutra pérola e na inesquecível recordação sonora do Lincoln Center Theater de "Anything Goes" (sobre uma história de P.G. Wodehouse, sim, o de Jeeves...) em 1988.
Depois de dada uma volta aqui no armazém, continuo a confessar-me um purista e dou a primazia às interpretações porterianas coevas. Quem poderá esquecer as fabulosa prestações de Jeanne Aubert e Jack Whiting em "You're the top", ou as da mesma Aubert e de Ethel Merman em "I get a kick out of you"? No entanto, há excepções; o recente filme biográfico de CPorter demonstra à saciedade a possibilidade de honrar o talento com vozes modernaças: Robby Williams no seu melhor em "It's De-lovely", ou no efectivamente sublime "Beguin the Beguine" de Sheryl Crow. Todavia, inexplicável ausência de uma revisita a "You're the Top".
Um pouco mais para atrás aqui fica outra sugestão da colheita discográfica de 2003 - "The very best of Cole Porter"; não me parece que todo o elenco desta gruta de Aladino faça justiça ao estilo sofisticado de CP, mas vergo-me ao mérito do vintage de interpretações inovadoras como as de Ella Fitzgerald em "Its too darn hot" ou "You do something to me", Tony Benett em "Beguin the Beguine", Louis Armstrong "Lets do it", Anita O'day em "Just one of those things", Jeri Southern em "It's De-Lovely", ou Carmen McRae em "Everytime we say Goodbye". Infelizmente só faz falta nessa rodinha de plástico uma que outra sublime interpretação da injustamente esquecida Patty Lupone, devidamente incluída noutra pérola e na inesquecível recordação sonora do Lincoln Center Theater de "Anything Goes" (sobre uma história de P.G. Wodehouse, sim, o de Jeeves...) em 1988.
"Na TV o PM Sócrates, a partir de São Bento, assevera "isto aqui não é o Parque Mayer". Ora bolas, lá se vai a última utilidade das Cortes!" (in O Jansenista)
GÉNIO REVISITADO EM TRÊS VARIAÇÕES
Giselle - Albrecht Variation
Difícilima escolha, mas no final, sempre, Baryshnikov e o seu único e famoso jetté de tête...
Giselle - Albrecht Variation
Difícilima escolha, mas no final, sempre, Baryshnikov e o seu único e famoso jetté de tête...
Oliveira de S. Domingos
Não sei se à frente da Ginjinha, do pórtico de S. Domingos, do Palácio da Restauração ou mais de banda para utilitariamente dar sombra à cafraria que por ali roça o rabo nos bancos e os pés no lajedo, Sá Fernades propõe "Monumento à memória das vítimas do massacre de 1506":
"O Vereador José Sá Fernandes propõe que a CML assinale estes acontecimentos, fazendo justiça póstuma a todas as vítimas da intolerância, naquilo que considera que constituirá uma afirmação inequívoca de Lisboa como cidade cosmopolita, multiétnica e multicultural, através da instalação de um Memorial às Vítimas da Intolerância, no Largo de São Domingos. O memorial deverá ter, como elemento central, uma oliveira de grande porte e contemplará ainda uma lápide evocativa do massacre de 1506."
Oliveira? Deve ser por honra e alusão directa ao velho símbolo da Inquisição, antigamente a cargo dos Padres de S. Domingos. Toca de pedir a Fr. Bento Domingues O.P. que, descalcinho, aproveite para simbolicamente pedir desculpas pelos feitos dos antecessores. E não esquecer o P. Stillwell: é o género de coisas que lhe devem agradar. Valha-nos Deus! E não há quem lhes explique que há outras formas mais dignas de "fazer justiça póstuma"?
Monday, November 05, 2007
Novas do Reino do Branco Elefante
Agora que sabemos que o Confrade das Combustões está (quizás na nobre Residência) repimpado à beira do Chaopraya, na sombra das frondosas baneanes bebendo chamanaos, de mirada vaga assestada nas doiradas barcas reais do sagrado monarca Bhumibol Adulyadej, toca a dar novidades desse reino longínquo dos Siameses. Onde param as memórias dos frangues, desses portugueses dos bairros do Rosário e de Santa Cruz, relíquias do velho bandel de Ayhudhia, que o embaixador Visconde da Praia Grande ouviu louvar e encontrou à ilharga do velho Rei Mongkut em 1859?
Agora que sabemos que o Confrade das Combustões está (quizás na nobre Residência) repimpado à beira do Chaopraya, na sombra das frondosas baneanes bebendo chamanaos, de mirada vaga assestada nas doiradas barcas reais do sagrado monarca Bhumibol Adulyadej, toca a dar novidades desse reino longínquo dos Siameses. Onde param as memórias dos frangues, desses portugueses dos bairros do Rosário e de Santa Cruz, relíquias do velho bandel de Ayhudhia, que o embaixador Visconde da Praia Grande ouviu louvar e encontrou à ilharga do velho Rei Mongkut em 1859?
DISCURSO DE SUA MAJESTADE O REI DE SIÃO
NA AUDIÊNCIA DE 27 DE JANEIRO DE 1859
NA AUDIÊNCIA DE 27 DE JANEIRO DE 1859
"Pedimos a Sua Ex.ª o Sr. Embaixador de Portugal e aos Srs. Oficiais Portugueses, que o acompanham, queiram prestar atenção ao Nosso discurso em que relatamos as coisas desde a sua origem.
No tempo em que as cidades de Ayuthia e Luvo eram capitais do reino de Sião havia no país homens de muitas nações da Europa, a saber: Franceses, Espanhóis e Portugueses, que os Siameses denominavam farang (francos), porque assim lhes chamavam os estrangeiros da Índia que os tinham introduzido no Reino, e lhes davam esse nome desde muito tempo. Havia também, pelo que temos ouvido dizer, Ingleses, Gregos e Holandeses; porém, de todos estes europeus os Portugueses foram os primeiros que vieram ao reino de Sião. Nas memórias antigas de há mais de trezentos anos consta que havia em Sião engenheiros portugueses que auxiliaram o Rei daquele tempo no traçado da estrada de Pra Bath e no de outras estradas, bem como na abertura de canais na linha recta, e em outras diferentes obras.
Quando teve lugar a revolução que fez passar o Reino de Portugal ao domínio de uma Coroa estrangeira, e que este Reino se viu embaraçado com guerras exteriores e com outros revezes, os Portugueses residentes em Sião, faltando-lhes o apoio da Mãe Pátria, se tornaram súbditos dos Reis de Sião e se casaram no país, tomando por mulheres Siamesas, Cambojanas, Cochinchinas e Peguanas. Os seus descendentes com a sucessão dos tempos assemelharam-se em fisionomia aos Siameses, mas apesar de tudo ficaram sempre firmemente ligados à Religião Católica Romana, e conservaram o uso de se dizerem Portugueses, sob a denominação de Francos; muitos conservaram até hoje alguns conhecimentos da língua portuguesa.
Na época das grandes guerras, que trouxeram consigo a ruína de Ayuthia, antiga capital deste reino, todos os europeus residentes em Sião abandonaram o país, à excepção dos antigos descendentes portugueses. Estes existem ainda em grande número na capital actual e estão ao serviço do Rei, uns como soldados, outros como intérpretes, alguns como médicos ou como capitães de navios. Os Soberanos de Sião lhes têm permitido de se reunirem em povoação e de construírem igrejas do culto Católico Romano..."
No tempo em que as cidades de Ayuthia e Luvo eram capitais do reino de Sião havia no país homens de muitas nações da Europa, a saber: Franceses, Espanhóis e Portugueses, que os Siameses denominavam farang (francos), porque assim lhes chamavam os estrangeiros da Índia que os tinham introduzido no Reino, e lhes davam esse nome desde muito tempo. Havia também, pelo que temos ouvido dizer, Ingleses, Gregos e Holandeses; porém, de todos estes europeus os Portugueses foram os primeiros que vieram ao reino de Sião. Nas memórias antigas de há mais de trezentos anos consta que havia em Sião engenheiros portugueses que auxiliaram o Rei daquele tempo no traçado da estrada de Pra Bath e no de outras estradas, bem como na abertura de canais na linha recta, e em outras diferentes obras.
Quando teve lugar a revolução que fez passar o Reino de Portugal ao domínio de uma Coroa estrangeira, e que este Reino se viu embaraçado com guerras exteriores e com outros revezes, os Portugueses residentes em Sião, faltando-lhes o apoio da Mãe Pátria, se tornaram súbditos dos Reis de Sião e se casaram no país, tomando por mulheres Siamesas, Cambojanas, Cochinchinas e Peguanas. Os seus descendentes com a sucessão dos tempos assemelharam-se em fisionomia aos Siameses, mas apesar de tudo ficaram sempre firmemente ligados à Religião Católica Romana, e conservaram o uso de se dizerem Portugueses, sob a denominação de Francos; muitos conservaram até hoje alguns conhecimentos da língua portuguesa.
Na época das grandes guerras, que trouxeram consigo a ruína de Ayuthia, antiga capital deste reino, todos os europeus residentes em Sião abandonaram o país, à excepção dos antigos descendentes portugueses. Estes existem ainda em grande número na capital actual e estão ao serviço do Rei, uns como soldados, outros como intérpretes, alguns como médicos ou como capitães de navios. Os Soberanos de Sião lhes têm permitido de se reunirem em povoação e de construírem igrejas do culto Católico Romano..."
Friday, November 02, 2007
…Trote largo, e prà frente!
Bic deu o mote, o amigo das Afinidades afinou as guitarras, JM dedilhou umas harmonias e o confrade Jansénico traçou de arranque e com maestria o itinerário das bestas de outras eras, do Quebra-Bilhas ao Campo de Sant'Anna. Pr’à sossega (como diria o inesquecível Carlos Ramos) vai passagem de uma obra fantástica que já por aqui andou – Os Excentricos do meu tempo de L.A. Palmeirim -- que dá uma imagem da cantadeira cigana Severa e do fidalgo equitador Conde de Vimioso, em tantas tardes a estrela do Campo de Santana.
Bic deu o mote, o amigo das Afinidades afinou as guitarras, JM dedilhou umas harmonias e o confrade Jansénico traçou de arranque e com maestria o itinerário das bestas de outras eras, do Quebra-Bilhas ao Campo de Sant'Anna. Pr’à sossega (como diria o inesquecível Carlos Ramos) vai passagem de uma obra fantástica que já por aqui andou – Os Excentricos do meu tempo de L.A. Palmeirim -- que dá uma imagem da cantadeira cigana Severa e do fidalgo equitador Conde de Vimioso, em tantas tardes a estrela do Campo de Santana.
A iconografia é a “condezer”: à falta da bela litografia feita sobre retrato de Mestre Alberto de Sousa (onde parará o meu album dos “Alfacinhas”?) vai uma chapa cartonada do dito Vimioso, e do filho, D. António de Portugal e Castro, que Júlio Dantas nas belas Páginas de Memórias (desaparecidas também das estantes) põe, primeiro reservado e depois de olhos marejados de lágrimas, a assistir no Nacional à recriação dos amores do Conde e da cigana cantadeira. Amorios depois passados a cinema em 1931 n’A Severa; aliás, a primeira película sonora portuguesa, com o grande cavaleiro que foi António Luís Lopes no papel do Vimioso (na foto), a castiça Dina Tereza no da Severa (idem) e o inesquecível Silvestre Alegrim (em cartouche), de Pinóia, a cantar o Fado do Timpanas.
A capelinha da Carreira (outrora fundação setecentista do Infante D. António), ficava e fica, ainda hoje ao culto, no meio da Carreira dos Cavalos, hoje Gomes Freire; há por aqui algures numa gaveta uma curiosa carta oitocentista a descrever uma largada de toiros nessa Carreira, precisamente a caminho da Praça do Campo de Santana, e a colhida de um peralvilho à porta da ermida.
E pr’a remate, vai como sanfona de fundo o Fado das Caldas, na voz – a maior! – de D. Vicente da Camara.
“…Quando eu conheci a Severa tinha ella então uns vinte e tantos annos. Estava na força da vida, e cantava acompanhando-se a guitarra:
Quem tiver filhas no mundo
Não falle das desgraçadas,
As que são hoje perdidas
Também nasceram honradas.
E com tão doloroso accento fazia vibrar as cordas da banza, que era preciso ter o coração de pedra, para não reconstruir com a melopea triste d'aquelle fado um vago poema, em que a mocidade da cantora, n'esse tempo petulante de seiva, se confundia com um instinctivo e mal disfarçado horror, aos que fallavam das desgraçadas, em cujo número ella se contava, sem grande arrependimento.
O orgulho de se considerar a primeira da sua classe, de ouvir o seu nome celebrado em todas as banzas, e os seus amores assoalhados em todos os fados, desde o rigoroso, que não consente variantes, até ao mais artistico, em que a voz adormece, e acorda em requebros lânguidos, tornavam-n'a surda à voz da consciência.
A Severa não era mulher para pieguices, nem para choradeiras. Forte e resoluta como algumas d'esses viragos de que rezam as nossas chronicas, com os cabellos soltos, e o clássico cigarro ao canto da boca, não pretendia ser amada pelos seus dotes femininos, mas comprazia-se em subjugar os seus admiradores pela suavidade da sua voz de meio soprano, pelo chistoso desembaraço da sua dansa voluptuosa, e, acima de tudo, pela irascibilidade do seu génio, e não pouco também pela fortaleza do seu pulso, arredondado como de mulher, mas rijo como o de um athleta…
A Severa, a primeira e única vez que a vi, produziu-me o effeito de um duellista fanfarrão, que, provoca e offende os mais, contando com a destreza que adquiriu no jogo das armas. Um dia disse-me um amigo meu, grande amador de todas as manifestações do carácter nacional: «Você há-de vir commigo a casa da Severa, mas olhe lá como se porta, porque ella tem uma lingua de prata, e se a provoca, vae ouvir o que Mafoma nunca disse do toucinho.»
Esta prevenção aguillhoou a minha vaidade de rapaz, e resolvi-me a conhecer de perto a grande notabilidade do Bairro Alto, de quem até por vezes se occupavam os noticiarios dos jornaes, narrando as suas partidas de estouvada, sem lhe poupar os elogios devidos às suas prendas de fadista, diga-se de uma vez para sempre, ser este o único titulo de glória que a trazia pelas bocas do mundo.
Quando entrei em casa da Severa, modesta habitação, o do typo vulgar das que habitam as infelizes suas congéneres, estava ella fumando, recostada n'um canapé de palhinha, com chinellas de polimento ponteadas de retróz vermelho, com um lenço de seda de ramagens na cabeça, e as mangas do vestido arregaçadas até ao cotovello.
Era uma mulher sobre o trigueiro, magra, nervosa, e notável por uns magnifícos olhos peninsulares. Em cima de uma mesa de jogo estava pousada uma guitarra, a companheira inseparável dos seus triumphos; e pendente da parede (sacrilégio vulgar nas casas d'aquella ordem) uma péssima gravura, representando o Senhor dos Passos da Graça!
Antes da minha apresentação, que foi rápida, e sem cerimónia, a Severa que logo conheceu não ser eu um official do offício, isto é um fadista emérito, como quasi todas as pessoas que lhe eram apresentadas, mimoseou-me com uma saraivada de injúrias, a que eu repliquei de prompto, dando logar a uma sabbatina pouco edificante, de que me saí como defendente a contento d'ella própria, que não esperava encontrar n'um lira um contendor capaz de lhe replicar ao pé da letra. O meu companheiro ria a bandeiras despregadas do pouco modesto diálogo, que em breve terminou, para a Severa se dirigir com grande enthusiasmo ao meu amigo, o mais valente dos homens de forcado nas toiradas de curiosos d'aquelle tempo, fallando como conhecedora de causa, da última corrida de toiros, do garbo do Conde de Vimioso, e da sua mestria sem rival na arte de toirear.
O Conde de Vimioso era na realidade um verdadeiro artista. Fidalgo nas salas, a ponto de não poder ser excedido em cortezania, a sua paixão pelos cavallos e pela equitação, levavam-no a tratar directamente, de igual para igual, com todos os toireiros de profissão, com todos os alquiladores, que por as conhecer, descobriam, ou occultavam as doenças e as manhas dos cavallos que pretendiam vender ao sabor dos seus interesses de intrujões. As feiras da Luz, da Agualva e da Gollegã eram o theatro das espertezas dos negociantes de cavallos, que todos tinham mais ou menos trato com o fidalgo, que os fascinava a elles com a sua aptidão excepcional para a nobre arte de equitação, e por tabella, para as arrojadas emprezas das lides tauromachicas.
O Conde de Vimioso era um homem de estatura regular, ágil, montando a cavallo com a maior graça e donaire, farpeando um toiro com uma firmeza de pulso e um conhecimento tão profundo da arte, que foi durante muitos annos o ídolo dos espectadores das toiradas no Campo de Sant'Anna. A Severa, artista de um género diverso, mas exímia e sem rival no seu, apaixonara-se pelo Conde de Vimioso, e da convivência seguida entre ambos resultara um recíproco enthusiasmo, d'elle pelas dolencias e melancholias do fado; d'ella por todas as gentilezas equestres, especialmente pelas da escola a que o Conde de Vimioso pertencia que era a de Marialva.
A noticia da morte da Severa teve um certo echo doloroso, entre todos os que tocavam e dansavam o fado, deixando funda impressão no ânimo do fidalgo que ella popularisava na banza com os seus improvisos…
Chorae, fadistas, chorae,
Que uma fadista morreu,
Hoje mesmo faz um anno
Que a Severa falleceu.
O conde de Vimioso
Um duro golpe soffreu,
Quando lhe foram dizer
Tua Severa morreu.
Corre a sua sepultava
O seu corpo ainda vê:
«Adeus, oh! minha Severa,
«Boa sorte Deus te dê!
«La n'esse reino celeste
"Com tua banza na mão,
«Farás dos anjos fadistas
«Porás tudo em confusão.
«Até o próprio S. Pedro
«Às portas do céu sentado
«Ao ver entrar a Severa
«Bateu e cantou o fado.
«Ponde no braço da banza
«Um signal de negro fumo,
«Que diga por toda a parte
«O fado perdeu seu rumo.
«Morreu já, faz hoje um anno
«Das fadistas a raínha,
«Com ella perdeu o fado
«O gosto que o fado tinha.
«Chorae, fadistas, chorae
«Que a Severa se finou…
O gosto que tinha o fado
Tudo com ella acabou…”
L.A. Palmeirim, Os Excentricos do meu tempo (1891)
Quem tiver filhas no mundo
Não falle das desgraçadas,
As que são hoje perdidas
Também nasceram honradas.
E com tão doloroso accento fazia vibrar as cordas da banza, que era preciso ter o coração de pedra, para não reconstruir com a melopea triste d'aquelle fado um vago poema, em que a mocidade da cantora, n'esse tempo petulante de seiva, se confundia com um instinctivo e mal disfarçado horror, aos que fallavam das desgraçadas, em cujo número ella se contava, sem grande arrependimento.
O orgulho de se considerar a primeira da sua classe, de ouvir o seu nome celebrado em todas as banzas, e os seus amores assoalhados em todos os fados, desde o rigoroso, que não consente variantes, até ao mais artistico, em que a voz adormece, e acorda em requebros lânguidos, tornavam-n'a surda à voz da consciência.
A Severa não era mulher para pieguices, nem para choradeiras. Forte e resoluta como algumas d'esses viragos de que rezam as nossas chronicas, com os cabellos soltos, e o clássico cigarro ao canto da boca, não pretendia ser amada pelos seus dotes femininos, mas comprazia-se em subjugar os seus admiradores pela suavidade da sua voz de meio soprano, pelo chistoso desembaraço da sua dansa voluptuosa, e, acima de tudo, pela irascibilidade do seu génio, e não pouco também pela fortaleza do seu pulso, arredondado como de mulher, mas rijo como o de um athleta…
A Severa, a primeira e única vez que a vi, produziu-me o effeito de um duellista fanfarrão, que, provoca e offende os mais, contando com a destreza que adquiriu no jogo das armas. Um dia disse-me um amigo meu, grande amador de todas as manifestações do carácter nacional: «Você há-de vir commigo a casa da Severa, mas olhe lá como se porta, porque ella tem uma lingua de prata, e se a provoca, vae ouvir o que Mafoma nunca disse do toucinho.»
Esta prevenção aguillhoou a minha vaidade de rapaz, e resolvi-me a conhecer de perto a grande notabilidade do Bairro Alto, de quem até por vezes se occupavam os noticiarios dos jornaes, narrando as suas partidas de estouvada, sem lhe poupar os elogios devidos às suas prendas de fadista, diga-se de uma vez para sempre, ser este o único titulo de glória que a trazia pelas bocas do mundo.
Quando entrei em casa da Severa, modesta habitação, o do typo vulgar das que habitam as infelizes suas congéneres, estava ella fumando, recostada n'um canapé de palhinha, com chinellas de polimento ponteadas de retróz vermelho, com um lenço de seda de ramagens na cabeça, e as mangas do vestido arregaçadas até ao cotovello.
Era uma mulher sobre o trigueiro, magra, nervosa, e notável por uns magnifícos olhos peninsulares. Em cima de uma mesa de jogo estava pousada uma guitarra, a companheira inseparável dos seus triumphos; e pendente da parede (sacrilégio vulgar nas casas d'aquella ordem) uma péssima gravura, representando o Senhor dos Passos da Graça!
Antes da minha apresentação, que foi rápida, e sem cerimónia, a Severa que logo conheceu não ser eu um official do offício, isto é um fadista emérito, como quasi todas as pessoas que lhe eram apresentadas, mimoseou-me com uma saraivada de injúrias, a que eu repliquei de prompto, dando logar a uma sabbatina pouco edificante, de que me saí como defendente a contento d'ella própria, que não esperava encontrar n'um lira um contendor capaz de lhe replicar ao pé da letra. O meu companheiro ria a bandeiras despregadas do pouco modesto diálogo, que em breve terminou, para a Severa se dirigir com grande enthusiasmo ao meu amigo, o mais valente dos homens de forcado nas toiradas de curiosos d'aquelle tempo, fallando como conhecedora de causa, da última corrida de toiros, do garbo do Conde de Vimioso, e da sua mestria sem rival na arte de toirear.
O Conde de Vimioso era na realidade um verdadeiro artista. Fidalgo nas salas, a ponto de não poder ser excedido em cortezania, a sua paixão pelos cavallos e pela equitação, levavam-no a tratar directamente, de igual para igual, com todos os toireiros de profissão, com todos os alquiladores, que por as conhecer, descobriam, ou occultavam as doenças e as manhas dos cavallos que pretendiam vender ao sabor dos seus interesses de intrujões. As feiras da Luz, da Agualva e da Gollegã eram o theatro das espertezas dos negociantes de cavallos, que todos tinham mais ou menos trato com o fidalgo, que os fascinava a elles com a sua aptidão excepcional para a nobre arte de equitação, e por tabella, para as arrojadas emprezas das lides tauromachicas.
O Conde de Vimioso era um homem de estatura regular, ágil, montando a cavallo com a maior graça e donaire, farpeando um toiro com uma firmeza de pulso e um conhecimento tão profundo da arte, que foi durante muitos annos o ídolo dos espectadores das toiradas no Campo de Sant'Anna. A Severa, artista de um género diverso, mas exímia e sem rival no seu, apaixonara-se pelo Conde de Vimioso, e da convivência seguida entre ambos resultara um recíproco enthusiasmo, d'elle pelas dolencias e melancholias do fado; d'ella por todas as gentilezas equestres, especialmente pelas da escola a que o Conde de Vimioso pertencia que era a de Marialva.
A noticia da morte da Severa teve um certo echo doloroso, entre todos os que tocavam e dansavam o fado, deixando funda impressão no ânimo do fidalgo que ella popularisava na banza com os seus improvisos…
Chorae, fadistas, chorae,
Que uma fadista morreu,
Hoje mesmo faz um anno
Que a Severa falleceu.
O conde de Vimioso
Um duro golpe soffreu,
Quando lhe foram dizer
Tua Severa morreu.
Corre a sua sepultava
O seu corpo ainda vê:
«Adeus, oh! minha Severa,
«Boa sorte Deus te dê!
«La n'esse reino celeste
"Com tua banza na mão,
«Farás dos anjos fadistas
«Porás tudo em confusão.
«Até o próprio S. Pedro
«Às portas do céu sentado
«Ao ver entrar a Severa
«Bateu e cantou o fado.
«Ponde no braço da banza
«Um signal de negro fumo,
«Que diga por toda a parte
«O fado perdeu seu rumo.
«Morreu já, faz hoje um anno
«Das fadistas a raínha,
«Com ella perdeu o fado
«O gosto que o fado tinha.
«Chorae, fadistas, chorae
«Que a Severa se finou…
O gosto que tinha o fado
Tudo com ella acabou…”
L.A. Palmeirim, Os Excentricos do meu tempo (1891)